tag:blogger.com,1999:blog-4774600336012761594.post2963700742498272484..comments2023-04-10T11:37:37.925+02:00Comments on Blog officiel de Warloy-Baillon: 20 - Warloy-Baillon, un village pas comme les autres...Blog officiel de Warloy-Baillonhttp://www.blogger.com/profile/09271903268860500210noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4774600336012761594.post-41590835447603519022008-03-08T00:52:00.000+01:002008-03-08T00:52:00.000+01:00j'ai voulu envoyer un message sur l'autre blog (l'...j'ai voulu envoyer un message sur l'autre blog (l'authentique moins farfelu)mais fermé pour cause d'élection donc...<br><br>Chers Warloysien baillonnés et baillonnettes<br>Pour vous réconcilier (ou pas) avec Raphaël, ce texte:<br>Ché picards des camps<br>> (Les picards des champs)<br>><br>> Mortels sont certains villages picards à la morne saison. Sous la<br>pluie, la brique rouge devient grise et les gouttières qui<br>débordent hantent les âmes de leur chant monotone. Alors les<br>casquettes longent les murs, les aboiements deviennent déprimants et<br>les clochers lugubres. Triste est la terre du nord quand on en exhume<br>les betteraves à sucre, sombre est le ciel de là-bas à la<br>récolte des endives qu'on épluche devant l'âtre... Le temps des<br>patates cependant réjouit les coeurs picards : la frite jaune<br>-qu'accompagne la bière dorée- égaient ce pays de peupliers et<br>de crachin.<br>><br>> Les chemins de craie sous l'onde mènent vers des horizons pleins<br>d'ennui : la terre promise autour de ces villages d'enterrés est<br>faite de peine et de larmes, de langueur et de grisaille. Le souvenir<br>des batailles de la "14" est partout, et les corbeaux avec leurs<br>plaintes funèbres donnent du relief au lointain trop plat.<br>><br>> Le soir au troquet le tabac est âcre et le jus sent la gnôle,<br>les moustaches sont épaisses et les mots toujours les mêmes. Mais<br>les coeurs restent grands ouverts. Dans les brumes de l'ivresse on cause<br>chasse, pièges-à-loups, charbon, saucisses, braconnage, femmes.<br>><br>> Dans les rues désertes les nuits sont de longs rêves humides et<br>glacés.<br>><br>> L'aube sous les pleurs sans fin de l'automne est cafardeuse, la<br>rosée lourde, le café exquis.<br>><br>> J'aime les trous perdus de la Picardie intime : c'est dans ces terres<br>froides et trempées, noires et profondes que j'ai pris racine.<br>><br>> Raphaël Zacharie de Izarra<br><br>Pour réconcilier Raphaël avec les habitants de WB, une idée m'est venue que je vous soumet: dressez lui une statue sur la place de votre charmant village qui grâce à lui a acquis une certaine notoriété, faites le en marbre blanc et en cupidon nu et aîlé, n'omettez surtout pas la plume à la main,ce sera du plus bel effet, garnissez l'endroit d'un beau parterre d'odorantes roses et attendez les pigeons.<br>PS: les cacheux auront le droit de tirer à vue (la littérature c'est pas tout, faut bien s'amuser)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4774600336012761594.post-3448641154604341932008-03-08T12:47:00.000+01:002008-03-08T12:47:00.000+01:00Bonjour Isa,Excellente idée que je m'empresse de r...Bonjour Isa,<br><br>Excellente idée que je m'empresse de relayer en ces lieux !<br><br>Au fait, vous n'avez pas précisé pour la présence éventuelle de la feuille de vigne...<br><br>Raphaël Zacharie de IzarraAnonymousnoreply@blogger.com