jeudi 6 mars 2008

10 - Parc éolien à Warloy-Baillon

DÉBAT ENTRE WARLOYSIENS

Lors de la reunion public d'information une des questions essentielle etait: la commune de Warloy baillon aura t elle des retombées financières si l'on installe des éoliennes? Mr le Maire avait répondu qu'un accord été entrain de se negocier avec la communauté de communes du val de somme.

Suite à cette réponse nous avons écrit au maire pour en savoir plus mais aucune réponse!!!!

Les retombées financieres (Taxe Professionnelle) pourrait s'élever jusqu'a 40000 euro par an. Au mois de décembre la com de com est venu presenter à la salle des fetes de warloy baillon les zones de develeppement éoliens et là la reponse fut tres claire de la part du directeur de la com de com pas de revesersement puisque que la com de com est en TPU (Taxe Professionnelle Unique). cette TPU à été votée et adoptée en conseil communautaire par Mr martin!!!!

Aujourd'hui on en est sur il n'y aura aucun centimes pour la commune de Warloy baillon, d'apres le Courrier Picard du 26 decembre 2007 suite à un conseil communautaire :"Mr Martin Maire de Warloy Baillon, a demandé, concernant la taxe professionnelle pour les éoliennes, s'il n'etait pas possible de mettre en place un dispositif de transfert de charge. Ce n'est pas possible parce que la taxe professionnelle est un produit."courrier envoyé le 20/11/2007 à Mr le Maire resté sans réponse
Lettre Maire pour projet eolien[1].doc
20:05
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Commentaires

Bonjour,

N'ayant pu me rendre à cette réunion, et n'ayant pas reçu de compte rendu (ni de dossier ou courrier concernant ce projet), je souhaite obtenir de plus amples informations quant à cette éventuelle implantation de parc éolien (où, quand, comment, etc ?).Vous en remerciant.Cordialement.Ingrid Lemaire

Ecrit par : Ingrid lemaire 11.02.2008

Bonjour,

Cette implantation est prévue sur le plateau entre warloy baillon et varennes sur un axe parallèle à la départementale 919, d'ailleurs il y a actuellement un mat de mesure. Pour le reste(quand et comment), il n’est pas évident d'y répondre car il y a toute une démarche administrative (Zone de développement éolien, enquête d'utilité public, accord des propriétaires et exploitants agricoles, permis de construire, etc.) et nous sommes également peu informés (le sujet n'a pas été abordé depuis avril 2007 en conseil municipal)

Ecrit par : arnaud 11.02.2008

Vous comme le maire parlez du projet éolien, qui effectivement d'après les délibérations de la Com de Com ne rapportera strictement rien à Warloy Baillon. Mais personne ne parle du rapport financier à chaque agriculteur, les rumeurs disent que ce serait de l'ordre de 6000€ par éolienne , est-ce vrai ? quels en ont été les heureux bénéficiaires, amis du maire ou pas ?Je pense sincèrement que toutes ces questions ont été évoquées collégialement en réunion de conseil ? vous n'aurez donc aucune difficulté à y répondre.Dommage que la liste adverse n'ait pas eu l'imagination ou le courage de créer un blog (les bras cassés ne sont apparemment pas là où on l'imagine).Merci d'avance et bon courageSoufflecourt.

Ecrit par : soufflecourt 04.03.2008


Merci pour vos encouragements et vos commentaires, le sujet des éoliennes n'a pas fait beaucoup d'apparition dans les réunions de conseil (voir le journal municipal récemment distribué) par contre vous pouvez vous adresser à CITA qui est la societé qui souhaitait developper l'éolien à warloy baillon : business@cita-wind.com, si vous obtenez une réponse merci de la diffuser sur ce blog.arnaud

Ecrit par : arnaud 04.03.2008

J'ai contacté CITA WIND et il s'avère que l'indemnité de location versée à un agriculteur qui est propriétaire est bien de 6000€. Toutefois, il est impossible de connaître les noms des heureux bénéficiaires de cettte implantation, top secret. Il n'y a que le comité de pilotage communal, décisionnaire dans cette affaire, qui soit au courant. Cette opacité associée aux rumeurs laissent à penser que les privilégiés sont des proches du maire !!! Cela est rassurant de savoir que l'équipe en place,qui brigue un nouveau mandat, semble plus satisfaire des intérêts personnels que les intérêts de tous les Warloisiens. Soutenir une autre liste que celle là ne peut qu'être source d'amélioration pour notre village. Comment pourrait-on vérifier l'information ? Cerise sur le gâteau : après avoir tapé sur internet le nom d'un collaborateur de CITA WIND, par souci d'information, je me suis aperçu que ce dernier avait un passé sulfureux et là, ce ne sont pas des rumeurs. Pas de chance pour les Warloysiens, il est natif de Warloy. L'équipe en place semble très talentueuse pour faire le choix de ses partenaires

Ecrit par : Soufflecourt 05.03.2008


Souflecourt,

Non seulement vous avez l'haleine faible, mais la vue brève également !Je répète que tout choix est douloureux.Vous prétendez que le maire "favorise" tel ou tel administré...Vous dites "pourquoi tel ou tel" qui se trouve être l'ami du maire bénéficierait de tel ou tel avantage ou privilège et pas tel ou tel autre ?Et moi je dis : "et pourquoi pas" ?Choisir tel bénéficiaire d'un camp c'est nécessairement faire des jaloux dans l'autre camp.On pourrait ainsi enflammer les esprits pour d'autres peccadilles du même genre et on n'en sortirait jamais.

Raphaël Zacharie de Izarra

Ecrit par :
Raphaël Zacharie de Izarra 05.03.2008

Cher Zacharie,

Mieux vaut avoir l'haleine faible et la vue brève que de confondre l'écriture avec la logorrhée !Un conseil municipal n'est pas élu pour satisfaire les besoins de ses amis mais pour répondre aux préoccupations de l'ensemble des Warloisiens sans favoritisme aucun. Cautionner un tel comportement, c'est donner un blanc seing à des administrés qui confondent devoirs et sentiments personnels. Je n'imagine pas pouvoir placer ma confiance entre les mains de personnes capables, à chaque instant, de faire passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité.Il ne s'agit pas là de peccadilles. Sans doute avez-vous été bercé, dans votre jeune âge, par des idées délétères qui vous ont privé d'oxygène et ont nuit à votre épanouissement personnel. Nous parlons d'une mission de service public et non pas d'une entreprise privée, vous vous égarez cher Zacharie.Dommage, je pensais proposer votre candidature pour une émission littéraire mais, porté par votre enthousiasme, vous vous noyez dans la fange. Aussi, ai-je du y renoncer.Le mode d'attribution des éoliennes n'est qu'un échantillon de ce que sont capables de faire, demain, nos administrés, si par malheur ils étaient reconduits dans leur fonction.Souflecourt

Ecrit par : soufllecourt 05.03.2008

Souflecourt,

La République est parfois beaucoup plus hautaine et prodigue que l'on croie et elle peut être au service des intérêts de certains que l'on dit "personnels" mais qui sont en fait ceux de la collectivité.Souflecourt, la collectivité est composée de l'addition des uns et des autres, du rassemblement d'individus isolés. L'intérêt collectif, c'est l'intérêt de chacun pris individuellement.Etre au service de telle ou telle personne, amie ou pas, c'est être au service de la collectivité avant tout même si cette évidence semble artificieuse sous l'angle "aigu" de l'égalité républicaine.

Je ne vois pas en quoi "privilégier" telle ou telle personne serait anti républicain. On ne va tout de même pas acheter un terrain à tous les warloysiens pour ne chagriner personne ! Le souci excessif d'égalité peut parfois borner certaines décisions à des considérations strictement mathématiques, parfaitement arithmétiques, voire franchement absurdes, loin des vrais intérêts en jeu.Il y a le service public, soit. Et puis il y a les affaires. Ne mélangeons pas les choses. Un bon administrateur doit parfois faire abstraction des passions humaines.

L'intérêt collectif, c'est précisément savoir de temps à autre mener les affaires sans se sentir obligé de répondre de ses choix auprès de certains administrés plus susceptibles que d'autres...A vouloir faire l'ange démocratique, on fait le petit tyran.

Raphaël Zaharie de Izarra

Ecrit par :
Raphaël Zacharie de Izarra 05.03.2008

Pour détendre l'atmosphère et faire parler mes détracteurs, voici deux textes sur le sujet du vent...

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1 - JOUR DE VENT

Je marchais d'un pas allègre sur une route de campagne, heureux de me retrouver loin de la ville. Autour de moi, rien que des étendues champêtres. Un vent fort de décembre soufflait continuellement sur la plaine. J'entendais bourdonner le ciel agité : un vrombissement formidable qui ressemblait aux orgues sourdes de l'Univers.

Le paysage arrosé par les flots éoliens m'apparut bientôt dans toute sa beauté originelle, sa splendeur primitive : les arbres ployaient par bouquets entiers, prêts à craquer, de grands oiseaux intrépides aux élans brisés étaient repoussés vers des hauteurs vertigineuses par quelque bourrasque, tandis que de lourds nuages filaient à vive allure en direction de l'horizon...

C'était majestueux et sauvage, grandiose et effrayant. Nulle âme dans ce décor tempétueux. J'étais seul avec le ciel en furie et ses hôtes malmenés, des oiseaux de haut vol. Ces derniers étaient tantôt pareils à des diables hantant les nues, tantôt comme des crucifix planant au-dessus du monde : certains croassaient, d'autres chantaient. C'était à la fois lugubre et gracieux, inquiétant et joyeux, étourdissant et mélodieux. Les profondeurs célestes prenaient subitement des allures épiques, et les ailes qui sillonnaient l'azur venté avaient l'envergure des grandes, solennelles circonstances.

Le ciel sous la tempête m'apparaissait à la fois proche et mystérieux, intime et lointain.Et moi je marchais la tête dans le vent, la semelle leste, l'âme légère, le coeur battant. Et je voyais des événements à venir dans le chaos des airs, des présages dans les ballets aériens, des révélations dans les ailes déployées des voltigeurs qui luttaient comme par jeu contre le bras d'Éole...

Raphaël Zacharie de Izarra

Ecrit par :
Raphaël Zacharie de Izarra 05.03.2008

2 - DANS LE VENT

Je me suis fabriqué un cerf-volant.

Je n'ignore plus, après maints exemples réussis, les secrets de la confection d'un tel engin. Bambous et tissu, dextérité et expérience sont les quelques éléments indispensables pour donner des ailes à un quotidien trop pesant.

Contempler dans le ciel cette oeuvre issue de mes mains, la voir flotter dans l'azur venté avec une joie d'enfant, c'est projeter le meilleur de moi-même dans les nues tant convoitées, par matière maîtrisée interposée. Sous le souffle du ciel (image de l'esprit divin) j'exprime librement mon désir le plus intime, le plus vital, mon désir essentiel : jouer avec le vent.

Je fais alors oeuvre pie, parce que mon sourire de ravissement est dirigé vers le ciel, destiné aux nuages, et atteindra même les plus lointaines étoiles un jour. Mais surtout, surtout parce que lorsque je demeure des heures à admirer cet oiseau tenu en laisse, ce symbole d'allégement, cet objet identifié volant à hauteur de mes rêves, c'est votre visage que je vois dans le ciel, transfiguré au travers de l'aérienne conception née de mes propres mains.

Et c'est vers ce visage ailé que s'élancent mes plus ferventes prières, sous le vent que je n'entends presque plus, attentif à vos traits retrouvés.Et alors que chante, grisolle l'alouette, qu'elle lance au ciel ses tire-lire, j'attends que des hauteurs en turbulence me parvienne votre voix qui m'est si chère, portée par le vent, inventée par lui peut-être (vagues sifflements aux accents oniriques, déformés en sons audibles sous l'émoi de l'amoureuse vision), et qu'elle me dise l'indicible, l'inouï, l'inoubliable : l'amour.

Oui, voyez-vous, lorsque souffle le vent je joue, moi.

Raphaël Zacharie de Izarra

Ecrit par :
Raphaël Zacharie de Izarra 05.03.2008

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